La périostite tibiale

Qu’est-ce qu’une périostite tibiale ?

Une douleur s’est installée depuis quelques semaines, au niveau de votre tibia lorsque vous pratiquez votre sport favori. Ne la négligez pas, car elle est peut être le signe d’une périostite tibiale, qui peut devenir constante si vous ne la traitez pas à temps. Que peut faire votre ostéopathe ?

Périostite tibiale

Le périoste est une lame de tissus qui entoure les os. Constitué de deux couches, une externe formée de collagène et une interne qui contient des ostéoblastes, ce sont ces cellules qui participent à la minéralisation et la croissance en épaisseur des os. La périostite est donc une inflammation du périoste, présente au niveau du tibia.

Elle touche plus particulièrement les sportifs et surtout ceux qui pratiquent une activité à impacts fréquents, comme la course à pied, l’athlétisme, la danse etc.

Son processus de formation est mal défini cependant, cette pratique sportive répétée, finit par générer des micro-traumatismes, dus aux ondes de choc dans le tibia, mais aussi une traction excessive des muscles constituant le mollet (le tibial postérieur et le soléaire). Ce sont ces micro-traumatismes qui provoquent de micro-fractures du périoste et une rupture des micro-vaisseaux entraînant à leur tour, un phénomène de nécrose. Une réaction inflammatoire se met alors en place, afin de nettoyer ces petits foyers nécrotiques. Ensuite les ostéoblastes interviennent et réparent le périoste lésé. La guérison intervient au bout de cinq à six semaines.

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Symptômes et causes de la périostite tibiale

La périostite se caractérise par une douleurs la face interne du tibia, elle se propage souvent sur une zone de plusieurs centimètres. La douleur peut toucher une jambe ou les deux simultanément, elle se manifeste à l’effort et se calme au repos, mais dans les cas avancés, elle peut être continue. Le diagnostic se fait par un examen clinique, qui peut être confirmé par IRM ou scintigraphie.

Périostite tibiale

Souvent elle apparaît, comme nous l’avons déjà évoqué, à la suite de micro-traumatismes, mais elle peut être favorisée par d’autres facteurs.

  • La nature du terrain d’entrainement, sols trop durs.
  • Port de chaussures mal adaptées ou usées.
  • Techniques sportives inadaptées, voir de mauvais gestes.
  • Une reprise trop intense de l’activité sportive après une période de repos, ou une augmentation trop importante du rythme.
  • Le surentraînement.
  • Une mauvaise hydratation.
  • Un échauffement insuffisant.
  • Certaines raisons sont anatomiques, différence de longueur de jambes, mauvaise mobilité du pied, de la cheville, du genou, des blessures passées comme entorses de la cheville, du genou. Une fracture ou encore des troubles de la posture ou des pieds plats.

Consulter un ostéopathe pour une périostite tibiale.

Le premier travail de votre ostéopathe sera de comprendre et de déterminer cause des douleurs et de les traiter bien sûr. Interrogatoire et examen clinique. Le but est de diminuer la douleur pour pouvoir traiter par la suite et enrayer ce risque de chronicité. Il travaillera sur les régions pouvant entraîner un excès de contraintes sur votre tibia, à savoir mobilité, équilibre, il vérifiera bassin, genou, cheville, et colonne vertébrale. Des techniques seront appliquées afin de conduire au relâchement musculaire. Il favorisera la récupération des tissus en insistant sur la circulation sanguine et lymphatique. Puis il travaillera sur la posture afin d’éviter toute récidive.

Nos conseils

En plus du glaçage, votre ostéopathe vous recommandera un arrêt du sport pendant cinq ou six semaines pour permettre le phénomène de réparation. Eviter les massages directs du tibia, Dans certains cas, le port de semelles pourrait s’avérer utile et surtout, n’oubliez pas que la reprise doit être progressive, avec un bon équipement, un bon échauffement, accompagnée d’une bonne alimentation et une très bonne hydratation.

L’ostéopathie au secours des migraineux.

Freud était un grand migraineux et à ce titre, il affirmait : « tant que l’homme souffre, il peut encore faire son chemin dans la vie« . Déjà dans l’antiquité on évoquait ce mal redoutable, ces violents maux de tête… jusqu’à les nommer au XVI ème et XVII ème siècles « migraine ». D’autres migraineux non moins célèbres.. (Hippocrate, Blaise Pascal, Voltaire , Victor Hugo, George Sand, Guy de Maupassant) et bien d’autres…

Souvent caractérisée par une douleur unilatérale, la migraine évolue par crise où le patient peut faire de la phonophobie ou de la photophobie (son et lumière insupportables). La migraine est différente d’une céphalée classique.

Les causes des migraines sont encore peu connues. On suppose qu’elles seraient provoquées par la dilatation d’artères cérébrales et qu’il existerait aussi des causes héréditaires. Trouver leur origine rend leur traitement particulièrement compliqué. Elles sont également un sérieux problème de santé publique. On estime, que 12% de la population européenne serait touchée par ce trouble. La fréquence élevée de ces crises chez certains patients, perturbent profondément leurs activités personnelles mais aussi professionnelles, ce qui entraîne des conséquences économiques et sociales importantes dans la société.

Les causes de ces migraines sont variées, elles peuvent être le résultat d’une excitabilité neuronale anormale ou d’une prédisposition génétique, voir de facteurs environnementaux comme le stress, les hormones, l’alimentation etc… Il existe différents types de migraines, les migraines cataméniales rythmées sur le cycle menstruel. On peut également avoir à faire à des migraines médicamenteuses, à la suite d’un traitement médicamenteux, le corps développe une tolérance à la médication, les analgésiques n’étant plus assez efficaces, les maux de tête apparaissent. Quant aux migraines ophtalmiques elles peuvent s’installer dès le réveil, c’est une céphalée vasculaire qui est aujourd’hui la plus courante.

Certains facteurs peuvent être aggravants, comme les sinusites, l’arthrose du cou ou une raideur antalgique, mais parfois aussi des troubles de la convergence, pouvant nécessiter l’intervention d’un orthoptiste.

Par des techniques spécifiques et non douloureuses, votre ostéopathe peut déterminer les déséquilibres de votre corps qui déclenchent et entretiennent vos migraines. En traitant crâne, base du crâne, cervicales et toutes les zones adjacentes où peuvent être présentent des tensions, comme les épaules, les dorsales supérieures sans oublier la mâchoire, avec bien entendu des techniques utilisées qui seront différentes pour chaque type de patient.

Des études intéressantes :

Auteur: Laurent Louat

Des chercheurs italiens, ont décidé d’évaluer un traitement ostéopathique, de la prise en charge des migraines et de voir, si cela pouvait être une approche judicieuse. Etudes faites sur trois groupes de patients, le premier traité par ostéopathie et médicaments, le deuxième par un traitement placebo, (simulation d’un traitement ostéopathique) et des médicaments, enfin le troisième traité uniquement par médicaments. Nous passerons là, les détails de la recherche, pour en arriver directement aux conclusions. Six mois plus tard, les résultats sont éloquents.

  1. Le nombre de crises de migraine, mensuelle, a significativement baissé dans le premier groupe de patients traités par ostéopathie.
  2. Le traitement ostéopathique à réduit de manière significative le nombre de patients prenant des médicaments, par rapport aux autres groupes.
  3. Le groupe de patients traités par ostéopathie et recevant des médicaments a connu une réduction importante des douleurs, toujours par rapport aux autres groupes.
  4. Et le groupe de patients recevant traitement, plus médicament, a vu l’invalidité provoquée par des crises migraineuses, diminuer considérablement et se déclarent plus aptes à travailler.

Explication scientifique des résultats :

Les chercheurs émettent deux hypothèses pour expliquer les effets du traitement ostéopathique :

  • Ce dernier aurait une action anti inflammatoire
  • Il aurait une action sur le système nerveux autonome. (régulation des différentes fonctions automatiques de l’organisme comme la digestion, la respiration, la circulation sanguine). Or des études ont montré que les migraines étaient associées à des altérations du fonctionnement de ce système autonome.

Conclusion :

Des résultats intéressants et prometteurs, qui le sont, pour tous les migraineux. L’impact va au-delà de l’amélioration de la qualité de vie des patients. Il suggère un potentiel rôle bénéfique de l’ostéopathie dans notre société. Bien sûr, l’ostéopathie ne vise bien évidement en aucun cas à se substituer aux traitements médicamenteux. Par une approche exclusivement manuelle et non chimique, l’intégration de notre thérapie dans le monde de la santé, pourrait contribuer à réduire la consommation de médicaments en améliorant la qualité de vie de des patients, face à des troubles liés à la migraine.

Ce genre d’études montre l’intégration de l’ostéopathie en plus des traitements classiques, dans la prise en charge des patients migraineux, une solution véritablement pertinente ?

Ecoles : Sac à dos trop lourd

Auteur: Nicolas Rodet ostéopathe

Sac à dos trop lourd

Voilà déjà un mois d’écoulé depuis la rentrée des classes, la fatigue, les maux de dos et les plaintes à répétition de vos enfants se font ressentir…

Ne passez pas à côté en n’y prêtant pas attention. Il s’agit peut-être de signes annonciateurs de problèmes de dos, qu’il faudra prendre au sérieux. Quelles pourraient être les erreurs, depuis la rentrée, commises par votre enfant, qui seraient susceptibles de lui provoquer tôt ou tard des douleurs vertébrales ?

Ce terrible effet de mode

Les enfants sont dans la ligne de mire des spécialistes en marketing d’accessoires pour écoliers et c’est à celui qui se démarquera le plus le jour de la rentrée des classes. Seulement notre progéniture est encore trop faible et fragile au collège et ignore les conséquences néfastes d’un attirail scolaire trop beau et trop tendance, préféré à un ensemble solide et utile, et c’est là que nous ostéopathes puis vous parents intervenons.

Un cartable trop chargé et peu solide

Le dos est à l’origine de dépenses faramineuses, en termes d’argent à la sécurité sociale, de temps chez un spécialiste de santé et d’énergie liée aux douleurs subies. Le point de départ est souvent du à l’adolescence, période pendant laquelle notre corps évolue, notre colonne vertébrale essaie de se frayer un chemin vertical et où il faut être très attentif aux signaux émis par notre corps. De fait au collège, le poids du cartable avoisine le plus souvent les dix kilos, soit l’équivalent d’un pack de six bouteilles d’eau, voir parfois plus. Il faut savoir qu’en théorie un sac à dos pour un écolier ou un collégien ne doit pas dépasser 10% du poids de l’enfant. Ce surplus impose aux structures de la colonne vertébrale des charges quotidiennes qui peuvent être à l’origine de douleurs de cette dernière et plus globalement des douleurs de croissance.

Le premier conseil sera donc d’un choix du cartable déterminant, avec un rangement optimal. Un cartable léger mais solide, rigide, avec des bretelles larges et ajustables, ne dépassant pas la largeur du dos de votre chérubin. Quid du cartable à roulettes ? Ce n’est pas nécessairement la meilleure alternative, puisque, si son utilité première est de rouler, rien ne prouve que l’enfant se serve de cette fonction, surtout s’il y a des marches à monter et là le déséquilibre provoqué au niveau du dos sera deux fois plus préjudiciable à sa colonne vertébrale.

Un cartable mal porté

Toujours en « effet mode malsain », le collégien est confronté au jugement permanent de ses semblables et bien souvent de se comporter comme tout le monde. Un exemple, il est coutume de porter son cartable son sac à dos sur les fesses, les bretelles au plus bas, or en plus de ne dégager aucune classe, cette habitude est néfaste pour les épaules, le cou et aussi le dos. Quant aux sacs à bandoulière et les cartables portés sur une épaule, ils entraînent un déséquilibre dans la répartition des poids supportés par la colonne vertébrale.

Le deuxième conseil c’est qu’il faut adopter les bons gestes pour porter son cartable. Ne pas hésiter à guider votre enfant dans la manière de porter et de soulèveront cartable. Insister sur l’importance de plier les genoux pour ramasser son sac, au sol, afin de maintenir le dos droit, ainsi d’éviter un nombre trop important de tension musculaire au niveau des lombaires. Il va de soi que porter son cartable avec les deux bretelles, au-dessus des fesserez légèrement en-deçà des épaules est l’attitude la plus susceptible de maintenir le dos de votre enfant en bonne forme.

Attention à la mauvaise posture

Assis en tailleur sur une chaise, jambes croisées, un pied sous les fesses, etc.. nombreuses sont les mauvaises habitudes prises par les enfant à l’école ou collège. Elles sont responsables de traumatismes de la colonne vertébrale, qui adultes regretteront. De même pour ceux qui aiment être avachis dans le canapé, enfants comme adultes vous faites souffrir votre dos et vous vous exposez à de douloureuses complications articulaires et musculaires.

Un dernier conseil : Si vous adoptez une position assise prolongée, installez-vous au fond de votre fauteuil, les pieds bien à plat sur le volet le dos bien droit. Pratiquez une activité physique et sportive convenant à votre morphologie. Un ostéopathe, par des manipulations vertébrales, peut avoir des effets bénéfiques et immédiats pour votre enfant. Il peut soulager des céphalées, des douleurs dorsales, des scolioses liées à un environnement scolaire auquel il n’était pas préparé.

Consulter un ostéopathe agréé

A savoir malgré tout :

  • 1 enfant sur 2 deviendra un adulte confronté à des problèmes de dos
  • 2 adolescents sur 3 consultent un ostéopathe pour mal de dos
  • Le mal de dos coûte près de 2 milliards d’euros et 9 millions de journées d’arrêt de travail chaque année.

Consulter même si je vais bien ?

Morne Brabant

En général on consulte son ostéopathe lorsqu’on est bloqué ou que la douleur est si importante, que cela en devient insupportable. Mais votre ostéopathe n’est pas cantonné à la pratique du curatif, il est tout aussi utile à un traitement préventif

Aller voir son ostéopathe même si on se sent bien

Il y a énormément de raisons pour consulter votre ostéopathe, lumbago, dorsalgie, torticolis, sciatique. Le plus souvent, on a une telle douleur qu’on a toutes les peines du monde à aller jusqu’au cabinet. Emeric Goubely , ancien rugbyman et aujourd’hui ostéopathe de l’équipe de joueurs de rugby du Racing Club de France, le souligne, l’ostéopathie est encore plus efficace lorsqu’elle est pratiquée de façon préventive.

Une consultation, une à deux fois par an, vous permettra d’éviter les soucis dus au stress, aux émotions, aux blessures physiques et psychologiques. Votre corps encaisse sans se manifester, continuant à fonctionner, tout du moins en apparence et puis un jour il dit stop !!

L’ostéopathie préventive s’applique au patient lambda, comme aux sportifs de haut niveau, comme le pratique au quotidien avec ses joueurs Emeric Goubely, ainsi que le fera votre ostéopathe avec les sportifs amateurs, mais aussi les sportifs canapé, les cardes sédentarisés ou les télé-travailleurs Covid oblige.

L’ostéopathie avant les vacances :

« Vider le vase avant qu’il ne soit plein ». Par exemple on peut vous conseiller de faire une visite chez votre ostéopathe avant une examen, une compétition, mais aussi avant les vacances, et oui avant les vacances. Un corps rééquilibré ne risque pas de vous faire faux-bond lorsque vous jouerez au foot avec vos enfants, ou lors d’une partie de Beach-volley, ou encore si vous allez en randonnée voir escalader un site connu tel que le Morne Brabant de l’Ile Maurice.

Vous seriez surpris du nombre de vacanciers qui consultent en urgence un ostéopathe à cause d’une lombalgie, une sciatique sur leur lieu de villégiature. Pensez-y on peut consulter son ostéopathe même si tout va bien.

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Instabilité acromio-claviculaire

Ils sont plus fréquents que l’on ne pense, les traumatismes de l’épaule et ils peuvent être la cause de douleurs de la clavicule ou d’une instabilité acromio-claviculaire. Les patients consultent souvent un ostéopathe, pour une déformation de l’épaule et de douleurs pouvant parfois devenir chroniques, être ainsi soulagés.

Qu’appelle-t-on instabilité acromio-claviculaire ?

C’est une subluxation ou luxation de la clavicule sur l’acromion, la partie de l’omoplate s’articulant avec la clavicule. Il existe deux types d’instabilité.

  • Instabilité aigüe due à un traumatisme de l’épaule
  • Instabilité chronique, qui peut survenir suite à un traumatisme passé inaperçu.

Des activités sportives telles que le rugby, handball, voir chutes de cheval, dont les traumatisme de l’épaule peuvent en être la cause.

Quels en sont les symptômes

Ils sont différents entre aigus et chroniques.

  • Pour la phase aigüe
  • Oedème
  • Douleur à l’épaule
  • Ecchymose
  • Une saillie en touche de piano réductible de l’extrémité latérale de la clavicule
  • Pour la phase chronique
  • Des sensations de craquements de clavicule
  • Douleurs lancinantes de l’épaule et de la clavicule
  • Des ressauts de la clavicule et une saillie plus modérée
  • Il existe différents stades, allant du simple étirement ligamentaire à la déchirés des ligaments avec luxation de la clavicule

Instabilité de la clavicule quel traitement ?

Le traitement de l’instabilité aigüe consiste à stabilisera clavicule, pour avoir une bonne cicatrisation ligamentaire, en fonction de la gravité de la luxation. Pour les formes chroniques, une chirurgie s’avère être le traitement le plus efficace. Il consistent une ligamentoplastie, pour remplacer les ligaments sectionnés et en une réduction et stabilisation de la clavicule. Les suites opératoires sont longues, avec une immobilisation d’au moins quatre semaines puis de la rééducation.

Faut-il consulter un ostéopathe pour une instabilité acromio-claviculaire ?

Le rôle de l’ostéopathie sera différent selon le stade de l’instabilité. Dans l’instabilité aigüe, sans déchirure complète des ligaments, une fois immobilisée, l’ostéopathe interviendra afin de récupérer le maximum de mobilité des différentes articulations de l’épaule. Travail souvent complémentaire de la rééducation avec un kinésithérapeute. En travaillant sur les différents tissus, que ce soit ligaments, articulation muscles, l’ostéopathe redonnera la mobilité et de la souplesse, et optimisera la rééducation. L’ostéopathe travaillera également à distance de l’épaule, sur des compensations mises en place par le corps suite au traumatisme de l’épaule, permettant ainsi de soulager d’éventuelles douleurs cervicales, dorsales, voir costales, fréquentes dans ce genre de traumatisme. Le but étant d’aider le corps du patient à retrouver un équilibre et un fonctionnement optimal.

Comment travaille l’ostéopathe ?

Dans l’instabilité chronique ou dans le cas de déchirures avec luxation complète de la clavicule, l’ostéopathe peut intervenir avant la chirurgie pour soulager les douleurs à distance de l’épaule. Puis dans les suites de l’opération chirurgicale, une fois cicatrisée, il pourra agir sur la mobilité de l’épaule et de ses éventuelles compensations à distance comme dans le cas de la phase aigüe.

Quels conseil face à une instabilité de l’épaule ?

Il s’adapte à chaque patient, choisissant les techniques ostéopathiques les plus adaptées en fonction de la douleur du patient, de la stabilité l’épaule.

  • Face à un traumatisme de l’épaule :
  • Glacer et immobiliser votre épaule
  • Consulter votre médecin, aller aux urgences face à une douleur aigüe, une tuméfaction, ou modification de forme de votre épaule.

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Ostéopathie et télétravail

Avec l’arrivée des vagues successives de Covid-19, il est presque évident que le télétravail reprenne la main, et que de nombreux salariés se retrouvent à travailler de nouveau à domicile. Nous sommes de plus en plus nombreux, ostéopathes, à rencontrer en consultation, des patients, avec des douleurs dans le cou, des lombalgies voir des tendinites.

Voici donc quelques règles à adopter, pour garder de bonnes postures en télétravail.

  • Organisez et anticipez votre journée de télétravail

Se fixer des horaires et les respecter au maximum, permettant ainsi d’avoir des créneaux pour déjeuner correctement, et ainsi d’éviter les grignotages. Essayez de conserver le rythme habituel de travail que vous aviez au bureau, avec les mêmes temps de pause.

  • Prenez des pauses régulières

            Faites des pauses courtes et actives. Cela vous permettra de changer de posture, de vous lever et de reposer vos yeux. Lors de ces pauses pratiquez des étirements ce qui limitera les tensions provoquées par la position assise prolongée, et les gestes répétitifs.

  • Pensez à vos lombaires

Une bonne position au bureau est essentielle pour garder un dos en bonne santé. Un siège réglable qui soutien les lombaires c’est très important, si ce n’est pas possible mettez un coussin dans votre dos pour avoir un meilleur soutien. Si votre budget le permet vous pourrez utiliser un siège ballon Bloon. Vos lombaires ne seront pas soutenues, mais votre posture adaptée et les muscles du dos travailleront tout de même.

  • Un fauteuil bien réglé

Ajustez au mieux la hauteur de ce dernier, vos pieds doivent être posés à plat, utilisez un marche pied ou des livres, si le réglage s’avère difficile voir impossible. Vos coudes seront positionnés en L, vos épaules détendues, les avant-bras ainsi que les poignets parallèles au sol. Clavier et souris à disposition. Écran placé à bonne hauteur, vous ne devez pas avoir à déplacer la tête. Un écran mal réglé en hauteur, peut entraîner des problèmes au niveau des cervicales. Évitez les gestes répétitifs, qui pourraient engendrer des troubles musculo-squelettiques comme les tendinites.

  • Téléphone en kit main-libre si possible

Vos cervicales n’apprécieront pas le téléphone coincé entre épaule et oreille, tout en tapant sur le clavier, privilégiez, dans la mesure du possible, un kit main-libre, voir un casque pour répondre aux appels.

  • Pratiquez une activité sportive et régulière

Une fois terminée cette journée de télétravail, essayez de pratiquer une activité sportive en vous éloignant des écrans, marche, musculation, jogging. Votre corps à besoin de se dépenser et votre esprit d’évacuer. La sédentarité est la cause de problèmes cardio-vasculaire, mais est aussi responsable de douleurs vertébrales. Un manque de musculature fragilise le dos, dont le maintien est mal assuré, les disques s’usent et les douleurs apparaissent.

En cas de douleurs n’hésitez pas à consulter.

Doper son immunité

Soigner son alimentation

Auteur : Nicolas Rodet – Ostéopathe D.O.

Antoine Béchamp, médecin et chimiste français du XIXe siècle, disait : « le microbe n’est rien, le terrain est tout ».

Nous traversons une période à la fois étrange et inquiétante, qui suscite de nombreuses interrogations. Nous pouvons lire et entendre tout et son contraire, à la télévision comme sur internet, il convient donc de se concentrer sur les bases : comment se prémunir au mieux contre les virus de manière générale, car en effet, force est de constater que nous ne sommes pas tous égaux lorsqu’un micro-organisme pathogène nous touche. Pourquoi donc ?

C’est ce que Hélène Kraus, diététicienne, micro-nutritionniste et naturopathe à Bordeaux nous explique dans son manuel « Comment booster mon immunité ? ».

Bien-sûr les gestes barrières et les recommandations du gouvernement sont incontournables en ce moment. Mais au-delà de ces premières mesures, il y a aussi le terrain, VOTRE terrain. Celui qui fait que les virus et autres pathogènes sont plus ou moins enclins à venir s’y développer. Celui qui fait que vous attrapez tout ce qui passe. Ou bien au contraire êtes en forme.  Et c’est celui-là qu’il s’agit de chouchouter dans les prochaines semaines.

Quel rôle de l’alimentation pour le système immunitaire ?

Il se trouve que tous les 15 ans nous avons pratiquement un nouveau corps, avec une grande majorité de nos cellules qui se renouvellent. Et ces dernières se renouvellent en consommant les nutriments et micronutriments que vous leur apportez via votre alimentation. Si on leur apporte du junk-food ou même simplement les mauvais carburants au mauvais moment, comment imaginer que celles-ci puissent construire des fondations solides ?

Concrètement ça donne quoi ? Il s’agit d’adopter une nutrition anti inflammatoire, qui défatigue le corps et lui apporte les bons carburants, pour qu’il puisse fonctionner de manière optimale :

  • Adoptez une alimentation IG bas. L’index glycémique représente la capacité d’une nourriture à faire monter la glycémie. Optez pour des glucides complexes, les moins raffinés possibles : céréales complètes, semi-complètes, légumineuses…
  • Visez les proportions justes dans l’assiette : ½ légumes, ¼ protéines, ¼ féculents.
  • Optez pour la chrononutrition : les bons aliments, au bon moment : protéines et gras le matin, des glucides le soir.
  • Utilisez les épices anti-inflammatoires : curcuma, gingembre sous toutes leurs formes : en poudre ou fraîches. En plat, en infusion, râpées, coupées en petits morceaux…
  • Diminuez un peu la consommation de produits laitiers, notamment le lait de vache, dont la caséine agresse les membranes intestinales stressées.
  • Diminuez un peu la consommation de produits contenant du gluten : pain, pâtes, pâtes pour tartes, produits de boulangerie. Vous pouvez checker ma recette de pain sans gluten ici. Pour la même raison que le lait, le gluten est une grosse protéine qui peut être particulièrement difficile à digérer.
  • Consommez des aliments fermentés : ils viennent nourrir votre flore intestinale. La barrière intestinale porte bien son nom. C’est une frontière ou certains pathogènes vont pouvoir ou non pénétrer dans votre corps pour de vrai = intégrer la circulation sanguine. Toutes les mesures diététiques évoquées ici visent à en prendre soin, mais parfois il est inévitable de faire appel à des compléments, notamment quand elle a été trop abîmée.
  • Un beau cadeau à s’offrir ou se faire offrir : un extracteur à jus. Non pas pour vous préparer de délicieux jus de fruits, mais pour apprendre à faire des jus verts. Des jus de légumes en somme. Dans lesquels on peut rajouter un peu de fruit pour le goût, mais ces derniers ne doivent pas en constituer la base.

Ces conseils d’ordre général sur la nutrition et l’immunité sont à adapter en fonction de votre âge, votre état de santé, votre poids actuel, avec l’aide d’un thérapeute formé.

Pour obtenir davantage d’informations, n’hésitez pas à consulter le site internet d’Hélène Kraus.

Déformations du crâne de bébé

Auteur : Elodie Gréau Ostéopathe

L’accouchement est un processus physiologique, mais il soulève encore bien des interrogations, et notamment celle de la déformation de la tête du bébé. Une étude française cherche à découvrir comment le crâne et le cerveau du bébé se déforment pour franchir le bassin. Faisons le point sur les déformations du crâne lors de l’accouchement, mais aussi sur l’utilité de l’ostéopathie après la naissance.

La tête du bébé se déforme lors de l’accouchement

Lors de l’accouchement, la tête du bébé doit passer par le col de l’utérus. Malgré un effacement et une dilatation du col, le bébé doit tout de même s’engager dans le détroit supérieur du bassin, avant d’être expulsé par le détroit inférieur du bassin de la femme. Ce passage étroit nécessite une déformation du crâne du bébé, afin que toutes ces étapes de l’accouchement soient possibles. Une étude menée au sein du CHU de Clermont-Ferrand permet de mieux comprendre la déformation du crâne du bébé lors de l’accouchement. En effet, des IRM ont été réalisées sur 7 femmes au cours de leur accouchement, afin d’observer le moulage de la tête des bébés. Les mêmes déformations ont été observées : les os du crâne se chevauchent, et le cerveau se déforme. Cette étude permet de mieux comprendre les déformations crâniennes du bébé.

Et si le crâne de bébé restait déformé après l’accouchement ?

Lors de cette étude, seules des femmes dont la grossesse se déroulait normalement ont été sélectionnées. Les déformations du crâne « en pain de sucre » des bébés disparaissent chez 5 des 7 bébés après l’accouchement. Deux d’entre eux gardent tout de même un crâne déformé. Pour les autres, les mesures du crâne des bébés étaient identiques aux mesures in utero.

Qu’en est-il pour les bébés dont le crâne reste déformé ? C’est là que l’ostéopathie apporte une solution. Une consultation précoce avec un ostéopathe formé à la pratique pédiatrique permet de prendre en charge rapidement ces déformations crâniennes, et d’aider le crâne à reprendre sa forme initiale.

Consulter un ostéopathe pour les déformations du crâne de bébé ?

Lorsque le crâne du nouveau-né reste déformé suite à l’accouchement, ou que la naissance nécessite l’intervention de forceps ou ventouses par exemple, il est important de consulter un ostéopathe rapidement. Cela permet d’éviter l’apparition d’une gêne à la rotation de la tête, ou des troubles fonctionnels chez le nouveau-né, comme des régurgitations ou des coliques.

Mais lorsque l’accouchement se passe bien, qu’il n’est ni trop long, ni trop rapide, consulter un ostéopathe au cours du premier mois de vie est aussi essentiel. En effet, les contraintes subies par le bébé lors de l’accouchement sont importantes, et il peut subsister des tensions mécaniques que l’ostéopathe pourra soulager. De plus, la position in utero du fœtus joue également un rôle dans les tensions sur le corps du bébé. Ce constat est souvent fait en consultation en ostéopathie : bien que l’accouchement se soit bien passé, le bébé a peu de place en fin de grossesse, et il se positionne également en fonction des tensions et blocages mécaniques du corps de la femme enceinte. C’est pour cette raison qu’il peut être judicieux de consulter un ostéopathe aussi lors de la grossesse.

Comment l’ostéopathe agit sur le crâne des bébés ?

L’ostéopathe effectuera des techniques adaptées aux bébés. Le nouveau-né n’est pas un adulte en miniature, et les techniques ostéopathiques sont spécifiques à leur prise en charge. Même si les écoles d’ostéopathie forment leurs futurs diplômés à l’ostéopathie pédiatrique, il est tout de même recommandé de consulter un ostéopathe qui a effectué des formations supplémentaires pour la prise en charge des bébés, ou qui possède une bonne expérience et qui a l’habitude de travailler ainsi.

L’ostéopathe emploiera des techniques douces. Il ne s’intéressera pas uniquement au crâne du bébé, mais cherchera à effectuer un travail global sur son corps. En effet, un blocage du bassin peut aussi être à l’origine d’un problème de rotation de la tête du bébé. De par sa prise en charge, l’ostéopathie est une bonne prévention des déformations du crâne des bébés et de la plagiocéphalie.